Tout commence par une rencontre aux Canaries. Eva et moi sommes sur le ferry allant de Ténérife à La Palma. On discute sur le pont et elle m’invite à rencontrer Etchedey qui l’attends déjà sur l’île. Nous passons de supers moments tous ensembles sur La Palma, Etchedey et Eva me font visiter beaucoup d’endroits magnifiques de l’île et c’est le début d’une belle amitié.
Je suis occupé en France et Eva et Etchedey sont revenus à Valencia et sont tout aussi occupés que moi. 2 ans passent sans que nous n’ayons pu avoir l’opportunité de nous revoir mais nous sommes restés en contact et prenons régulièrement des nouvelles les uns des autres.
Voilà que je me retrouve à avoir 4 jours disponibles et Eva me dit qu’ils vont grimper à Albarracín avec Etchedey et 2 autres amis. Banco!!! Je décide de les rejoindre!
Albarracín est un village espagnol de la province de Teruel en Aragón, il a même été élu l’un des plus beaux villages d’Espagne. Et c’est en visitant ses petites ruelles au dénivelé positif impressionnant (tout droit dans la pente ;-)) que l’on se rend compte que le titre est bien mérité.
Mais Albarracín est également et surtout connu pour son site de blocs de grès, aussi appelé le « Spanish Fontainebleau », où viennent chaque année des milliers de grimpeurs de blocs des quatre coins du monde. Et nous étions aussi là pour ça! Alors sans plus tarder rentrons dans le vif du sujet!!
Albarracín Jour 1 : samedi 22 Février 2020
Départ à 3h du matin de Tarbes, direction Albarracín. C’est parti pour 5h30 de route la tête encore toute embrumée. Passage par le Col du Pourtalet, puis Zarragoza en suivant toujours l’A-23 qui me mènera tout droit sur le village de destination.
Après tant de route et un bon thermos de café, j’arrive bien fatigué sur le site où Eva, Etchedey, Hector et Andrea ont passé la nuit. Nous partons directement en direction de la zone de blocs avec nos crashpad sur le dos.
Le soleil est encore bas et la lumière est magnifique dans ce sous-bois de pins avec tous ces blocs autour!
Nous posons nos affaires au premier secteur, Techos, où nous passerons une bonne partie de la journée.
Après 3h30 de grimpette, nous rentrons au site où nous passerons la nuit. Hector, lui, doit rentrer à Valencia, demain nous devrons nous débrouiller sans le spécialiste de la zone!
Petite soirée sympa où nous partageons un bon repas dans mon fourgon, pâté béarnais, magret séché bigourdan, fromage, jambon, ailes de poulet, pas trop de légumes haha 🙂 et jouons à un jeu typique espagnol, le Parchis. Etchedey et moi contre Eva et Andrea. Les perdants seront les sherpas du lendemain! Nous avons perdu la partie (que nous avons tout-de-même grandement menée ;-)) et nous serons donc les porteurs des crashpads demain!
La nuit est étoilée et le site est spectaculaire, avec autour de nous les fourgons des autres grimpeurs. Il est 23h30, tout le monde se couche dans les congélos roulants!
Albarracín Jour 2 : dimanche 23 Février 2020
La nuit a été fraîche, dehors tout est gelé, et nous aussi !
A peine levé, je prépare un bon thermos de café bienvenu pour tout le monde.
Le soleil pointe le bout de son nez et on se met tous sous la chaleur de ses rayons pour déguster nos cafés.
Allez on reprends le chemin du site de grimpe pour une autre belle journée.
En allant sur le site de bouldering de Pinares del Rodeno, on tombe sur des grottes où l’on peut observer des peintures rupestres, c’est drôle de se dire que les premiers hommes sont passés par là. Je doute qu’à l’époque les sacs de magnésie et les chaussons d’escalade (los piés de gato) étaient de mise 😉
Encore une belle journée de grimpe et nous nous dirigeons dans un petit resto sympa dans le village d’Albarracín que je conseille, La Zahora.
Ici une petite vidéo retraçant les exploits de chacun, bon visionnage :
Fin du weekend et les valencianos repartent chez eux. Pour ma part, je vais vers de nouvelles découvertes car il me reste encore 2 jours 🙂
Direction Pitarque, Caspe, en passant par Mequinenza, l’Embalse de Santa Ana et pour terminer, Binéfar. Voici un aperçu de ce petit périple…
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